Je me souviens qu’elle a été l’une des grandes Stars de l’âge d’or du cinéma Hollywoodien, elle s’est éteinte ce Dimanche 26 juillet …à l’age de 104 ans à Paris dans le 16 ème arrondissement, où elle avait élu domicile. Une immense carrière ponctuée de 1935 à 2009 d’une soixantaine de films sous la direction des plus grands cinéastes, et couronnée par deux oscars …

Je ne souviens qu’elle est née à Tokyo en 1916, fille de l’avocat d’affaires Wlater De Havilland et de la comédienne Lilian Fontaine dont les parents, divorcèrent deux ans après leur union . Elle et sa sour cadette, Joan Fontaine, vécurent avec leur mère qui s’installa en Californie alors, et où elle se remaria avec George Fontaine . C’est vers les théâtre amateur qu’en 1933 Olivia la lycéenne se tournera après des édudes au lycée , f et era ses premiers pas , avant de choisir le cinéma deux ans plus tard et y faire ses débuts dans Alibi Ike de Ray Enright …
Je me souviens que, dès lors, les choses,vont se précipiter pour la jeune comédienne qui joue la même année , dans Le Songe d’une Nuit d’été de Shalespeare réalisé par William Dieterle et enchaîne aux côtés de la grande star masculine de l’époque Errol Flynn et en vedette à ses côtés dans Capitaine Blood réalisé par Michaél Curtiz . Celui-ci qui deviendra un des cinéastes avec lequel elle tounera le plus souvent et dont les films furent de gros succès populaires qui la propulsèrent au rang de star . Comme ce fut le cas pour le célèbre Robin des Bois (1938 ) qui en fit du duo un « couple glamour » . S’y ajoutent : La charge de la Brigade légère (1936 ) , la bataille de l’or (1938 ), Quatre au Paradis (1938) , Les conquérants ( 939), La Piste de Santa Fè ( 1940) , La vie Privée d’Elizabeth et d’Essex (1939).…

Je me souviens que, c’est pourtant en 1939 avec le film réalisé par Robert Fléming , Autant en emporte le Vent devenu un des plus grands succès Mondiaux du cinéma Hollywoodien , qu’Olivia De Havilland va acquérir la notoriété mondiale. Elle y est superbe dans le rôle de Mélanie Hamilton au côtés de Vivien Leigh et Clark Gable, au cœur de cette fresque grandiose . Elle sera nommée pour l’oscar du meilleur second rôle …qui sera remportée par la comédienne noire Hattie McDaniel. Premier Oscar attribué à une comédienne de couleur : Un événement à l’époque. !..
Je me souviens que dès lors , les grands rôles s’enchaineront pour Olivia De Havilland qui sera à l’affiche de grands films signés par les grands maîtres. De Raolul Walsh ( Strawberry Blonde -1941) à John Huston( L’amour n’est pas un jeu -1941) , Mitchell Leisen ( Par la porte d’or – 1941 et A Chacun son destin -1946) , William Wyler ( L’héritière -1946), Anatole Litvak ( La fosse aux serpents -1948 ) Stanley Kramer ( Pour que vievent les hommes –1955 ) dans lesquels elle faisait valoir toutes ses qualités de comédienne et nuances de jeu …

Je me souveins aussi , que durant les anneés 1940 , cette dernière se lança dans un combat contre l’establishment Hollywoodien , refusant de se voir cantonnée dans des rôles féminins stéréotypés dans lesquels les studios et leurs contrats avec leurs peines de suspension , bridaient les comédiennes qui souhaitaient sortir des clichés dans lesqulles on les enfermait . Elle entamma , alors, un « bras de fe »r avec la Warner Bros, qui finira par aboutir en un succès pour la comédienne . Celui-ci rejaillissant sur l’ensemble des contrats ( féminins et masculins ) , leur permettant désormais « liberté de choix et droit de regard sur les sujets « , mettant fin au « diktat » de la soumission . Sa combattivité qui fit jurisprudence fut un grand pas en avant pour la profession , et lui valut le respect de ses pairs . Toujours vigilante à ce sujet… à 101 ans , elle repartait au combat pour « diffamation » , envers la chaîne FX et la série « Freud » pour esstimait-elle » utilisation de son identité, dont elle donnait une mauvaise image ! » . Et elle eut – une fois encore – gain de cause cause !…
Je me souviens que son combat lui avait désormais enfin permi ,d’aborder des sujets , thématiques et personnages plus complexes d’une toute autre envergure et densité émotionnelle , dont témoigne notamment sa prestation dans la fosse aux Serpents d’Anatole Litvak où elle est bouleversante , en romancière dépréssive internée dans un hôpital psychiatrique, l’un des premiers films abordant de front le sujet de la schzophrénie . De la même manière qu’elle était une mère désesprée checrhnat son fils dans le chaos de la seconde guerre mondiale , dans A chacun son destin de Mitchell Leisen (1947) , pour lequel elle remporta l’oscar tant attendu …de la meulleure actrice ! . Elle est aussi émouvante et combattive ,dans l’Héritière de William Wyler ( 1950 ) en jeune fille riche consciente que l’argent fait se bousculer les soupirants à ses peids… et y fustige l’image de la « femme hollywoodiene Glamour » . Un second Oscar viendra couronner son interprétation magnfiquement culottée … en « Me-To », avant-gardiste ! …

Je me souviens que sa vie privée a été autant que sa carrière , objet de combats et de rivaltés qui l’ont émaillée . Notamment avec sa sœur cadette Joan Fontaine dont la « détestation » réciproque perdurera toute la vie !. De leurs querelles de jalousie enfantines dont sa soeur cadette rendait coupable la mère « olivia était sa préférée! » . Un constat que symbolise le choix de leurs noms respectifs de scène : Olivia adoptant celui de son père ( Havilland ) , et Joan, préférant celui de sa mère remariée avec George Fontaine. Cette brouille qui fera la « une » des journaux et des commérages du tout Hollywood eut son point d’orgue , lors de la cérémonie des oscars en 1942 où , toutes deux étaient « nomminées » : Olivia pour La porte d’or de Mitchell Leisen …et l’Oscar qui fut remporté par sa sœur Joan Fontaine pour son rôle dans Soupscons d’Alfred Hitchcock ! . Le refus d’Olivia de féliciter sa sœur publiquement, fut un camouflet qui scella définitivement leur brouille…elle ne se reparlèrent plus jamais !…

Je me souviens que, si Olivia De Havilland se fit plus rare sur les écrans , à partir de la fin des années 1950 , elle y restera présente dans quelques films, et notamment sous la direction de Robert Aldrich qui lui offrira en 1964 , un magnifique rôle dans Chut, Chut Chère Charlotte ! , aux côtés de son amie de toujours Bette Davis , et de Joseph Cotten .
Je me souviens aussi qu’Oliva de Havilland fut la première femme présidente du Jury du Festival de Cannes en 1965 ( Voir le Lien ci-dessous ) , et par ailleurs , qu’elle avait remporté le prix d’interprétation féminine à Venise en 1949 pour le film La fosse au serpents. En, 2010 elle a reçu la médaille Française de « chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur » . Son dècès ce 26 Juillet 2020 , à l’âge de 104 ans , laisse désormais la premire place de longévité… à la comédienne Renée Simonet née en 1911 , la mère de Cathérine Deneuve . Renée Simonet qui d’ailleurs , fut à plusieurs reprises la « voix » de doublage en langue Française de films de d’Olivia! …
Pour tout ce que vous avez apporté au cinéma et au métier de comédien dont vous avez ardemment défendu les libertés . Merci Madame . R.I.P .
(Etienne Ballérini )
LIEN : interview Olivia de Havilland Présidente du Jury Festival de Cannes 1956 – Doculent INA – France 3 –
[…] France 3 à 21h05 L’Héritière de William Wyler (1949 – 1h50). Mélodrame avec Olivia de Havilland et Montgomery Clift. Arte à 20h55 Une femme dans la tourmente de Mikio Naruse (1964 – 1h40). […]