La 35e édition d’Arte Mare touche à sa fin avec la présentation hier du 7e et dernier long métrage de la Compétition, La Belle et la Meute de la Tunisienne Kaouther Ben Hania. Un film choc qui avait été remarqué à Un Certain Regard à Cannes en mai dernier. Il suit la nuit cauchemardesque de Mariam, une jeune Tunisienne qui participe à une fête étudiante. Quelques heures plus tard, elle erre dans la rue, en état de choc. Mariam a été violée. Elle croise Youssef, le jeune homme qu’elle a rencontré au cours de la soirée. Il lui conseille de porter plainte. Plus simple à dire qu’à faire… En clôture de la soirée, le théâtre est devenu tout foot en proposant la projection d’un épisode de la série documentaire L’odyssée du Sporting de Lionel Boisseau qui retrace le parcours du SEC Bastiais en Coupe de l’UEFA, il y a quarante ans, qui a vu le club corse arriver en finale contre le PSV Eindhoven. Plusieurs témoins de cette épopée, des joueurs, mais aussi des journalistes, sont ensuite montés sur scène pour évoquer quelques souvenirs.
Après la rencontre avec le public, la veille, de Laetitia Colombani pour La tresse, ce samedi Arte Mare a continué à célébrer la Littérature avec les deux écrivains lauréats des Prix Ulysse 2017 pour l’ensemble de leur œuvre, Jean Echenoz (Cherokee, Envoyée spéciale) et Enrique Vila-Matas (Bartleby et Compagnie, Mac et son contretemps).
En attendant ni Godot ni les Hirondelles mais le palmarès et le nouveau film de Robert Guédiguian, La Villa, en soirée de clôture, les festivaliers auront pu voir El Bar/Pris au piège d’Alex de la Iglesia, Vent du nord, premier long métrage de Walid Mattar, avec Philippe Rebbot et Corinne Masiero, ou encore deux films corses, le court Night Club de Léa Maurizi ou le long d’Hélène Cattet et Bruno Forzani, d’après Jean-Patrick Manchette, Laissez bronzer les cadavres...
A suivre…
A voir :
La bande annonce La Belle et la Meute (VOSTF)
La bande annonce de La Villa
Rendez-vous sur le site officiel d’Arte Mare
Philippe Descottes