Je me souviens de Jean Raoul Robert Rochefort né à Paris le 29 avril 1930 de parents bretons … et qu’il y est décédé ce 9 octobre 2017 .
Je me souviens de sa « moustache » légendaire et de sa passion pour les chevaux et l’équitation qui le fit acquérir un « haras » et devenir éleveur …et, même commentateur d’épreuves équestres des J. O , pour la télévision . Et surtout de sa passion cinéma, dans laquelle il s’engage avec tout autant de conviction , pour y faire une carrière remplie de plus de 100 films , n’hésitant à s’impliquer et se ditinguer , avec la même élégance , dans les films populaires et les films d’auteurs…
Je me souviens que son talent fut récompensé par la profession , par un Molière du meilleur second rôle en 1976 pour son interprétation dans Que la Fête commence de Bertrand Tavernier , puis , celui du meilleur comédien en 1978 pour le Crabe-Tambour de Pierre Schoendoerffer . Et qu’il fut également honoré par un « César d’honneur » en 1999…
Je me souviens que c’est sur les planches qu’il fit ses premiers pas consécutivement à sa formation au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris , où il s’aguérit en compagnie d’une « bande » de comédiens ( Jean- Pierre Marielle , Philippe Noiret , Jean-Paul Belmondo , et beaucoup d’autres…) qui deviendront ses partenaires sur le grand écran ….

Je me souviens que ses débuts sur les planches il les fit en 1953 au Théâtre Fontaine à Paris dans L’huitre et la perle adapté de l’écrivain William Saroyan . Et qu’il mutipliera depuis jusqu’au milieu des anénes 2000 ses prestations sur scène y jouant : Jean Giraudoux, Feydeau , Harold Pinter , De Obaldia , Tchékhov …ou encore Yasmina Reza et David Mamet . Il sy éssaiera aussi à la mise en scène , L’histore du Soldat d’Igor Stravinsky ( 1991 ) , ainsi qu’à des spectacles -hommages , aux poètes et écrivains ( Verlaine , Primo lévi ) et à des artistes qu’il aimait comme Fernandel , Jean Yanne ou Bobby Lapointe …
Je me souviens qu’il fit ses débuts dans le cinéma au milieu des années cinquante sous la direction de Georges Lampin , Michel Gérrad ou , Marcello Pagliero ,dans des rôles secondaires . Mais que rapidement il s’y fera sa place . Cartouche de Philippe De Broca ( 1961) ou La foire aux cancres de Louis Daquin ( 1963 ) ou La liberté en groupe d ‘Edouard Molinaro, en seront les premières étapes qui vont le conduire aux premier Plan …

Je me souviens que deux cinéastes seront déterminants dans sa carrière , lui offrant dans des registres différents l’opportunité de faire valoir son immense talent , dans la comédie comme dans un registre plus grave . Ils ont nom Yves Robert et Bertrand Tavernier. C’est en 1972 que le Grand Blond avec une Chaussure noire , le fit découvrir par le grand public qui fit au film un immense succès . Et c’est l’année suivante en 1973 que Bertand Tavernier le révèle dans L’ Horloger de Saint Paul dans le rôle de l’inspecteur de Police Guilboud qui apprend , que son fils a commis un meurtre . Il y est bouleversant aux côtés de Philippe Noiret …
Je me souviens que, dès lors s »enchaine une carrière « sans faute » où il alterne les rôles magnifiques, et les films importants dans les deux registres . Entrant dans la légende des grands comédiens du cinéma Français s’incrivant à jamais dans le coeur du public . l’émotion immense que l’annonce de sa disparition a suscité , le prouve . Et on ne peut que la partager…

Je me souviens de tant de films où sa présence apporte la note essentielle, en osmose avec l’univers des cinéastes et celui du plaisir du jeu avec ses partenaires . Au jeu des souvenirs chacun d’entre vous aura ses préférés . Ceux qui me reviennt en mémoire aux côtés de ceux déjà cité , j’ y ajouterais : Le fantôme de la Liberté de luis Bunuel ( 1974 ) , Calmos de Bertrand Blier ( 1975) , Nous irons tous au Paradis d’yves Robert ( 1977) Un étrange voyage d’Alain Cavalier ( 1980 ) , et le tircé : Tandem ( 1987) , Le Mari de la coiffeuse ( 1990 ) et Ridicule ( 1996 ) signé de Patrice Leconte , puis Cible émouvante de Pierre Salvadori ( 1993) , Akoibon d’Edouard Baer ( 2005 ) , La clé de Guillaume Nicloux ( 2007 ) …
je me souviens aussi de cette mésaventure du tournage du Don Quichotte de Terry Gilian en 2000 , à laquelle à la fois les ennuis du tournage ( problèmes d’organisations, conflits , et éléments déchaînés détruisant certains décors , auxquels s ‘ajouta le problème de santé – hernie discale – de Jean Rochefort qui devait tenir le rôle -titre , ne pouvant plus monter sur un cheval … ) , qui ont conduit à l’interruption du tournage . Le récit , avec de nombreuses images de séquences tournées et des incidents qui yont eu lieu, on fait l’objet d’un superbe documentaire Lost in la Mancha , Co-signé par Louis Pepe et Robert Fulton en 2002…

Je me souviens qu’il a tourné aussi de nombreux téléfilms et qu’il fut de ceux de la célèbre « Caméra explore le temps » dans les années 1950 / 60 , sous la direction de Stellio Lorenzi , Claude Barma ou , Marecl Bluwal. Poursuivant sur le petit écrab , ses collaborations dans les trois autres décennies sous la direction de Michel Mitrani , Peter Kassovitz , ou Josée Dayan…
Je me souviens qu’il fut aussi un citoyen engagé pour des causes qui lui tenaient à cœur , comme celles de la souffrance animale qui le fit s’engager dans le combat contre la Corrida auprès de l’association » alliance anti-corrida » , et dans la solidarité envers les SDF , aux côtés des « Enfants de Don Quichotte » …
Je me souviens que Jean Rochefort restera longtemps dans ma mémoire , comme dans celle du public , parce que ses films feront perdurer le plaisir de le revoir , via les DVD ou les passages sur les chaînes publiques ou payantes . Je me souviendrais toujours , de cette rencontre avec lui , au début des années 1990 pour une interview , et surtout de la gentillesse et de la disponibilité qui fut la sienne , multipliant les anecdotes pour parler de son métier et de sa passion pour les chevaux . Merci pour ce moment Monsieur Rochefort…
Je me souviens , aussi , qu’il ne faut pas oublier dans ces instants au delà de notre tristesse, surtout , la douleur de ses proches , de sa famille et de ses enfants à qui vont nos pensées émues . R.I. P , Monsieur , pour tout ce que vous nous avez apporté au travers de votre métier et de vos engagements …
(Etienne Ballérini )
[…] massacre de Jacques Deray (1963) assisté de Claude Sautet et José Giovanni, coscénaristes, avec Jean Rochefort et Michèle Mercier qui n’était pas encore Marquise… Mercredi 29 avril à 20h55, sur […]
[…] Famiz à 20h50. Vendredi 17 Le Fantôme de la Liberté de Luis Bunuel (1974). Avec Michel Piccoli, Jean Rochefort, Monica Vitti, Julien Bertheau. OCS Géants à 20h40 La Grande Lessive ! de Jean-Pierre Mocky […]
[…] va disparaître… Avec également Gérard Jugnot dans un rôle dramatique 22h20 : Jean Rochefort, l’irrésistible d’Yves Riou (2020 – 52mn). […]
[…] de Broca sur Ciné+Famiz 20h50 : Cartouche (1962 – 1h50). Aventures avec Claudia Cardinale, Jean Rochefort, Odile Versois. 22h45 : Le Magnifique (1973 – 1h35) Comédie avec Jacqueline Bisset, […]
[…] il lui arrive de plus en plus souvent d’avoir des oublis, voire des accès de confusion. Avec Jean Rochefort, Sandrine Kiberlain, Laurent Lucas, Anamarica Marinca. France 3 à […]
[…] le commissaire Guiboud. L’horloger et le policier sympathisent… Avec Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jacques Denis. OCS Géants à 20h40 – Effacer l’historique de Benoît Delépine, […]
[…] la pièce du même nom), et Floride, réalisé par Philippe Le Guay et interprété par Jean Rochefort (dont ce fut la dernière apparition au cinéma), déjà inspiré du Père, Amoureux de ma Femme de […]