Je me souviens…
Un Certain Regard. Barbara de Mathieu Amalric. Je me souviens que Mathieu Amalric, acteur pour Arnaud Desplechin dans Les Fantômes d’Ismaël, est déjà venu deux fois à Cannes en tant que réalisateur. En 2010 avec Tournée, Prix de la mise en scène, et en 2014 avec La Chambre bleue également présenté à Un Certain Regard.
Un autre Western. Si Western est bien le titre du film de la cinéaste allemande Valeska Grisebach, prsenté ce jour à Un Certain Regard, je me souviens d’un autre Western présenté à Cannes, celui de Manuel Poirier, avec Sergi Lopez et Sacha Bourdo, Prix du Jury 1997.
Les débuts de Vanessa Redgrave. La grande comédienne présente Sea sorrow, son 1er film derrière la caméra, mais je me souviens qu’elle a obtenu le Prix d’interprétation féminine par deux fois. En 1966, avec Morgan, puis en 1969, avec Isadora, l’un et l’autre de Karel Reisz.
Julianne Moore à Cannes. A l’affiche de Wonderstruck de Todd Haynes, je me souviens que Julianne Moore a obtenu en 2014 le Prix d’interprétation féminine pour son rôle dans Maps to the stars de David Cronenberg.
Kleber Mendonça Filho (Président du Jury de la Semaine de la Critique). Je me souviens que le réalisateur brésilien était présent en 2016 dans la Sélection officielle, en compétition, avec Aquarius, son deuxième long métrage dont la vedette principale est la grande comédienne Sonia Braga.
Werner Herzog en Carrosse d’Or. Avec l’ouverture de la Quinzaine, la Société des réalisateurs de films (SRF) remettra le Carrosse d’Or à Werner Herzog. Je me souviens qu’il était venu en 1970 présenter Les nains aussi ont commencé petits.
Deux Bad Lieutenant ? A l’occasion de la remise du Carrosse d’Or, Werner Herzog présentera Bad Lieutenant. Je me souviens que c’est aussi le titre d’un film d’Abel Ferrara également présent cette année avec Alive in France un documenta musical.
Les photos souvenirs…

Des mots pour le dire…
« J’éprouve des sentiments assez mélangés. La première chose qui me vient à l’esprit, c’est le sentiment de responsabilité car je veux faire bien les choses ; ensuite, c’est le plaisir d’aller à la rencontre d’œuvres cinématographiques inédites car, pour certaines d’entre elles, je n’en saurai rien, je n’aurai aucune information préalable. Pour moi, en tant qu’homme de cinéma, être le témoin des prémices de quelque chose, se trouver là au tout début de la carrière d’un film est un privilège, une joie, et même une jouissance » Pedro Almodovar Entretien avec Thierry Frémaux Madame Figaro du 12 mai 2017
« Pedro est à l’Espagne ce que Bergman est à la Suède, Fellini à l’Italie, ou Kurosawa au Japon. Pedro, c’est l’Espagne, les deux Espagne : celle d’avant, de ses souvenirs, de sa mère, de la Mancha où il est né, mais aussi l’Espagne contemporaine, comme artiste et comme Espagnol. John Ford disait : « Soyez local et vous serez universel… »Thierry Frémaux Madame Figaro du 12 mai 2017
« Je suis ici uniquement pour faire la meilleure chose qu’un réalisateur sache faire ; regarder des films réalisés par d’autres, dont je ne sais rien ». George Miller – Président du Jury en 2016 Le Figaro du 11 mai 2016
« J’aimerai tellement m’offrir un Cannes anonyme, en jean et tee-shirt, une casquette sur la tête. Je serais toute la journée en projection ! Vivre de cinéma et de rêves de cinéma, comme à 18 ans, ce serait génial ! » Isabelle Adjani – Entretien avec Stéphane Joby le JDD du 14 mai 2017
De bonnes pages pour un scénario
Autre film de la Sélection officielle de cette 70e édition adapté d’un roman, Wonderstruck de Todd Haynes (en Compétition), d’après le livre Black out de Brian Selznick, auteur de L’invention Hugo Cabret, porté à l’écran par martin Scorsese. En 1946, pour le premier Festival, Jean Delannoy présentait La symphonie pastorale d’après le roman d’André Gide. Michèle Morgan avait d’ailleurs remporté le Grand Prix de la meilleure interprétation féminine.
Les photos du jour





(Philippe Descottes – Crédit photo : Philippe Prost)