Expo / Un univers pictural fascinant à la Cave Romagnan

Le samedi soir, c’est jazz chez Manu, le « taulier » de la Cave Romagnan, 22, rue d’Angleterre à Nice. Ce 13 mai, c’était  l’ensemble Djalamitcho quartet. Ca commence à 19h, je m’y pointais largement avant, histoire de m’imprégner. Hé ! ho ! Entendons-nous bien, de l’atmosphère ! Quoique Manu a un petit blanc… Le nom de la boutanche commence comme un vent frais et régulier et continue par un substantif cuyo el nombre no me quiere recordar.*
Bref, il était sur le coup des six plombes. J’avise les six maises, (les cimaises, quoi !) car la Cave Romagnan nous la joue galerie d’art, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre (voir articles sur Hélène Maris et mon pote Polacci). Et là…
L’exposante s’appelle Lazaza. Sûr, pensez-vous, ça fait pseudo. Quoique, Barbarin, c’est mon blaze, et c’est vrai que ça fait pas très crédible. L’expo s’appelle Encres et mémoire. Moi, vous m’connaissez ? Je fais rapido comme une sorte de palindrome et ça devient Mémoires encrées.  J’étais pas si loin du compte…
Il s’agit d’une série de dessins à la mine de plomb et aux encres, réalisées entre le 26 et le 29 août 2016. En plus, la dame travaille vite, et bien. Je vois chaque œuvre comme des scènes de théâtre, où s’exprime la révolte des corps. Il  y a dans chacune une aperception** de la rébellion, mais aussi de l’émotion, présente dans le rapport de chaque personnage au corps de l’autre.
L’arrivée de la couleur s’impose comme une implosion, elle semble comme une issue de ce que ne peuvent pas exprimer les corps, ou plutôt qu’ils appellent.  J’ai un irrésistible désir de plonger dans ses bleus, chaque œuvre  où cette couleur appert décline une nuance voire 2 (pas 50 !) de cette radiation. Le grain du papier dont l’artiste se sert est élément à part entière du sens, non pas réflexion mais émotion. A ce titre, il est aussi dans l’aperception.
Au fait, dans les éléments illustratifs, une des œuvres est mon chouchou. La devinerez-vous ?
Et le concert, me direz-vous ? C’était une nuance de jazz (encore !) que je ne connaissais pas bien jusque là, c’était la curiosité qui m’y avait poussé, elle fait toujours bien les choses. C’était du jazz manouche. Il y avait bien sûr du Django, mais pas que. Et moins que pas que. Et c’était bien.
Bon. J’vois pas trop d’autres choses à rajouter, après tout, j’suis critique d’art dramatique, et pas d’art pictural. Maintenant vous savez ce qui vous reste à faire. Et tout le reste n’est que silence.

Jacques Barbarin

Exposition Encres et mémoire, jusqu’au 10 juin Cave Romagnan 22 rue d’Angleterre Nice. Ouverte le matin, midi et le soird e 9h30 à 14h et de 16h30 à 21h du Lundi au Vendredi. Le Samedi de 10h30 à 14h et de 17h à 22h (repos le Dimanche)  téléphone 07.69.54.08.06 http://caveromagnan.free.fr

*dont je ne veux pas me rappeler le nom, première phrase du Quichotte.
** perception accompagnée de réflexion et de conscience

 

 

 

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