Déceptions hier en Compétition offcielle avec les entrées en lice de Sean Penn et de Nicholas Winding Refn . La plongée dans les conflits d’un couple travaillant dans l’humanitaire de The last Face , peine à rouver son rythme et son éfficacité malgré Charlize Theron et Javier Bardem. Tandis que l’univers stylisé , ampoulé et saupoudré de références vampiriques de The Néon Demon , se perd dans les métaphores . A la section Un certain Regard La longue nuit de Francisco Sanctis de l’argentin Francisco Marquez réussit à créer une ambiance inquiétante , et le Déssin animé La Tortue Rouge de Michaël Dudok De Witt co-production Française avec Les studios Ghibli , a ravi par sa poésie…

The Last face de Sean Penn ( Compétition)
Elle est la fille du créateur de Médecins du Monde et elle va prendre sa succéssion et se plonger dans l’aide Humanitaire sur les multiples terrains où les conflits font rage , une difficile succession pour cette jeune femme médecin Wren Petersen ( Charlize Theron) pas forcément expérimentée au terrain et qui va devoir se faire accepter . Mais sa volonté va lui permettre de surmonter les épreuves. En pleine guerre au Libéria elle rencontre le Docteru Miguel Leon ( Javier Bardem ) et tous les deux vont tomber follement amoureux . Mais au coeurd des conflit et au fil des ans la passion qui se trouve confrontée au térrain et aux décisions à prendre dont les choix des méthodes et les politiques à mener vont les diviser . et créer des tensions . Au coeur du Chaos qui les entoure vont-ils pouvoir remonter la pente? . Inscrite dans l’actualité brûlante des événements au fil du temps , l’intimité du couple s’y dégarde en paralélle du chaos des événements qu’ils sont aménés à affronter et des décisions à prendre. Si le sujet est en lui même intérressant de confronter le chaos du couple au chaos des conflits dans lesquels il est plongé, là où la bât blesse c’est dans son traitement qui ne réussit jamais à créer l’osmose voulue . Sans doute le choix de l’inscrire en épisodes et flash-backs au fil des années ne réussit-il pas à créer l’intensité voulue d’un vécu relationnel qu’ils ont du mal à maîtriser emportés par les événemts et les contraintes de l’une et de l’autre qui parfois semblent surchargées dans l’intensité du vécu intime face aux horreurs des tragédies qui les entourent . Le hic est peut-être là dont se fait écho dès le début du film la voix off qui insrit le chos du couple come l’équivalent de celui des conflits roire , comparaison un peu exagérée ! . Mais quand vient s’y ajouter au long des conflits ( Soudan , libéria et autres évoqués ) et dont à la fois les raisons des violences et lea conséquences sont montrées et pointées d’une politique et des responsabilités , et que la dénonciation voit son traitement surchagé par une mise en image qui parfois se laisse aller du côté du déjà vu et de la surenchère des Blockbusters . Le résultat décevant compte tenu aussi de la qualité des oeuvres du comédien- cinéaste réalisées jusqu’ici , et nous amène à nous intérroger du fait du coût de la production , si ce dernier a été totalement libre et eu le contôle de son film …

The Néon Démon de Nicholas Winding Refn ( Compétition )
Dans Only God Forgives du Cinéaste Danois présenté à Cannes en 2013 , celui-ci avait montré un visage plus radical et esthétisant de son cinéma qui avait surpris et divisé le public et ses admirateurs par une certain propension esthétisante ampoulée qui semblait tourner à vide . On lui a fait le même reproche dans les commentaires à chaud à la sortie de la salle de projection pour la presse de Neon Démon, où admirateurs et sceptiques s’opposaient . les seconds s’ils reconnaissaient la qualité du travail esthétique de la mise en scène , la trouvaient aussi vaine et prétentieuse dans ses surcharges . Ici donc , le cadre de la ville de Los Angeles et du rêve que l’on veut accomplir de devenir mannequin à 16 ans comme la souhaite la belle Jessie. Son ascension fulgurante dans le milieu et les jalousies suscitées qui vont conduire à toutes les dérives pour lui voler sa beauté . Voilà le « pitch » du récit et point de départ qui va permettre au cinéaste de construire son film sur cette « obsession » de la beauté et de son « pouvoir » qui peut conduire à la folie , mais entrainer aussi les inimitiés et jalousies . Le cinéaste qui s’isncrit son cinéma dans les codes des genres pour les revister à sa manière, s’y glisse ici dans ceux de l’horreur et du vampirisme ( la scène de sexe morbide avec le cadavre ) . Esthtétisant à l’extrême par les effets , les couleurs , la mise en place des objets et décors , l’atmopshère ( lumière , son) pour y inscrire ensuite la dégradation des rapports et aussi des corps jusqu’à la destruction par la jalousie et ( ou ) la violence ( vampirisme ) . Et puis cette profusion de symboles ; de rituels ,de références métaphysiques . La surenchère est là qui devient une sorte de passage obligé de la même manière que les clichés ( le « gourou » photographe ) et les effets de mode ( vestimentaire ) les excès ( de tous genres ) qui s’y attachent . tout y passe et se veut faire référence , le clinquant et le bling- bling s’affichent . Les personnages se croisent et disparaissent sans raiosn parfois comme celui du jeune homme qui fait connaisance de Jessie à son arrivée et la drague puis deveint son copain , et disparait sans que l’on sache pourquoi . A force de trop vouloir en faire et ce malgré une évidente qualité plastique, le vide s’installe …

la longue nuit de Francisco Sanctis de Francisoco Marquez et Anna Testa ( Un Certain Regard )
C’est le premier long métrage du cinéaste Argentin adapté du roman Homonyme de Humberto Constantini qui se déroule en 1977 à Buenos Aires sous la Dictature . Si on est d’emblée mis en présence d’une famille ordinaire avec un couple et ses deux enfants dans la maisonnée autour du repas et où l’on discute du quotidien et puis un peu du travail du maître de maison au bureau où s’il est apprécié par ses chefs il espère depuis de mois un promotion. Reçu par ces derniers , c’est un » cadeau » d’entreprise qu’il se voit offrir pour la qualité de son tarvail…mais pas de promotion en vue « on verra lorsque les restructurations auront lieu » lui dit-on . Puis un coup de fil reçu au bureau d’une vieille amie qui veut le voir pour lui demander quelque chose d’important . Francisco se rend au rendez-vous de cette amie , ancienne compagne de luttes etudiantes qui lui confie la tâche d’aller prévenir un couple de militants qu’ils vont être arrêtés dans la nuit . Francisco qui n’a plus milité depuis des années et que la Dictature est en place , se fait réticent mais préocupé par cette mission qui le responsalise . Retour au domicile, repas et enfats couchés , il trouve un prétexte pour sortir et tenter de remplir sa mission . Son érrance dans la nuit avant d’arriver au but et une fin ouverte. Dans cette nuit Argentine superbement filmée, le cinéaste construit une sorte de suspense étouffantnt où le moinde bruit devient une menace , ou les rencontres fortuites révèlent les désillusions et les peurs , avec cet ami retrouvé au bistrot et le rappel du bon temps militant et une invitaion à se revoir ( mais sera-t-elle tenue ?) ou la rencontre de ce jeune homme fils de parents amis à qui Francisco aimerait bien confier le message … et ce derneir tremblant de peur qui refuse et s’éclipse . La marche qui continue dans la longue nuit et cette peur qui rythme les pas de Francisco qui semble vouloir se perdre dans les rues pour semer d’éventuels poursuivants et une pesante inquiétude qui s’installe . Le poids de la Dictature est là qui sème la peur et la crainte de se faire arreter . Encore un peu plus appuyée par un final laissé en suspens , l’adresse trouvée , Francisco qui a vu quekque temps auparavant une patrouille dePolice , arrivera-t-il temps…

La Tortue Rouge de Michaël Dudok De Witt ( Un Certain Regard )?
Co-Produit par les Studios Ghibli devenus mytiques et par la France , le film d’animation de Michael Dudok De Wiit est une grande première qui réunit la collaboration de l’animation Japonaise et Française autour d’une esthétique qui a fait leurs qualités respectives dans le travail sur l’image animée traditionnelle . Le réalisteur qui s’est re,du célèbre par ses courts métrages : Le moine et le poisson réalisé par les studios Folimage des Valence ( César 1996 et Nomination aux oscars ) et Father and Daughter ( 2001 , Grand prix d’Annecy , d’ Hiroshima et oscar ) , fait la rencontre à Hiroshima d’Isao Takahata et une correspondace va naitre qui se concrétisera par le projet de collaboration . La Tortue Rouge est née , et l’histoire de ce naufragé à la suite d’une tempête sur une île déserte tropicale peuplée seulement de crabes , de tortues et d’oiseaux . Le naufragé qui va construire un radeau pour quitter l’île va devoir renoncer attaqué à plusieurs reprises et son radeua détruit . La tortue Rouge raconte dès lors l’histoire de son « adaptation » à cette terre inconnue dans laquele il va construire une vie d’homme et une descendance. La tortue mystérieuse qui fait basculer le radeau , est un des « liens » ( le mystère ) qui s’inscrit dans la continuiét des films des studios Ghibli. Le film sans dialogues utilisant uniquement les bruits et les sons et le mystère fait partie de l’intigue comme les comportements des personnages et des animaux , La tortue , qui ( vous verrez comment … ) va apporter la vie qui permet de faire repartir le cycle de la vie , après l’attente du héros face à la mer . Le cyvle de celle-ci qui pourra repartir accompagné de la belle idée du suivi par les animaux curieux ( notamment les petits crabes …) , l’enfant réprendra les gestes de ses parents et devra affronter les mêmes dangers ( forêts , rochers , crevasses où l’on tombe ) , et la nature son cycle ( pluie , tempête , soleil ) , de la même manière que les animaux qui déroulent leur rytme prédatif : le poisson mort nourrit la mouche qui va être mangée par l’araignée … La poésie , la beauté du dessin , le récit simple décrivant l’histoire de l’homme et de la nature et le cycle de la vie et de la mort . la musique qui enveloppe les images . on se laisse emporter , du beau travail .
(Etienne Ballérini)
La programme du Jour 20 Mai 2016 :
–Elle de Paul Verhoeven ( Compettion)
–Le Client d’Aasghar Farhadi ( Compétition )
–Les courts metrages en compétition ( Théâtre debussy , 11 hOO et 16 h OO)
–Cloture de la Secton Un Ceratin Reagrd et Projection du Prix Certain Regard .( Salle Debussy , 19 h oo )
Photocall du 20 mai , Par Philippe Prost :



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