Au programme de la compétition hier deux cinéastes habitués du Tapis rouge et aux univers différents , le Roumain Christian Mungiu palmé pour 4 mois 3 semaines et 2 jours (2007) présentait son nouveau film Bacalauréat ,une remarquable réflexion sur la corruption et sur la morale . Xavier Dolan dont personna n’ a oublié son Mommy sensation Cannoise en 2016 est revenu présenter Juste la fin du monde , adapté de la pièce de Jean Luc Lagarce. A la section Un Certain Regard c’est le cinéasete Finlandais Juho Kuosmanen découvert à la Cinéfondation qui présentait son premier long métrage The Happiest Day in the life , sur le Boxeur Olli Mäki Champion du monde des poids Plumes . ( En bas de page découvreze , le Photocall du jour … )

Bacalaureat de Cristian Mungiu ( Compétition ).
Le cinéaste Roumain qui est devenu un des plus importants cinéastes de incarnant le renouveau de son pays dont il s’est fait le scrutateur des travers dont il fait un constat incisif et sans détours dont sa mise en scène trés travaillée porte un regard qui dit-il : « accorde de l’importance à la réalité et au réalisme » . Et il en fait une illustration magistrale dans le récit d’un père médecin d’une petite ville de Transylvanie qui va mettre tout en oeuvre pour que sa fille Eliza soit acceptée dans une Université Anglaise et puisse se construire une vie meilleure que celle des compromis et d’une réalité Roumaine qui a désillusionné la génération de ses parents . L’ultime épreuve qu’Eliza doit réussir c’est son Bacalauréat , mais sur le chemin de l’école cette dernière se fait agresser et bléssée au bras doit pourra-t-elle être à l’examen ? . Le père qui voit son rêve et celui de sa fille risquant de s’écrouler , va déroger à ses principes moraux et user de ses relations , entrant dans le jeu des influences et compromissions pour que sa fille puisse obtenir ce précieux examen. Autour d’un scénario remarquablement construit qui multiplie le regard sur les différents aspects des événements déclenchés par l’agréssion d’Eliza ( enquete policière , recherche du possible agrésseur , interventions du père dans l’enquête via ses raltions et recherche de ces fameux appuis …) , le cinéaste met en place tout un mécanisme relationnel de cette « complicite » qui relie les témoins et acteurs des compromissions , et interpelle sur ces liens de dépendance qui finissent par créer des obligations ( de services rendus ) et engendrer parfois de la culpabilité . C’est la question de la droiture morale et de ce qui est juste ou ne l’est pas , ce cercle vicieux qui crée la dépendance qui rend difficile de revenir en arrière . Dès lors , va se poser la question de la fin justifie-t-elle les moyens ? .Et sacrifier ses idéaux au nom de celle-ci en vaut-il la chandelle ? . Autour de son personnage principal et de son basculement qui va le faire déroger à ses pincipes, Cristian Mungiu construit un récit et une mise en scène qui s’emploient à en traduire tous les aspects et ambiguités qui les font voler en éclat avec une certaine distanciation qui interpelle le spectateur à chaque instant et puisse lui permettre de se faire son propre point de vue . Une mise en scène au cordeau qui , habilement, installe aussi des indices comme par exemple la situation du personnage du père à gauche ou a droute de l’écran révélatrice du respect de ses principes où de son basculement moral . Habilement il pointe les ambiguités de La vie familiale des parents qui sous prétexte de protéger leur fille est basée sur le mensonge : son père à une maîtresse, Eliza est mise devant le fait accompli pour son examen . De la même manière que dans la rôle de spectateur nous sommes interpelés sur toutes des tractations révélatrices des comportements ambigus des uns et des autres qui se justifient ou jouent les hypocrites . Personne n’est épargné pas même les enquêteurs et leurs investigations sur les trafics d’influences qui n’ont que le mot « respect de la loi » à la bouche , mais qui n’hésitent pas non plus… à fermer les yeux! . En fait , tout est question de point de vue » nous ne nous voyons pas nous mêmes , nous sommes au delà du jugement . On se plaint d’en avoir assez de vivre entourés de mensonges , d’états qui trichent . Les abus et les injustices sont insupportables , masi on ne les dénonce pas , on ne s’y opopsoe pas . Que peut -bien faire une personne seule contre tout un monde qui est ainsi fait , et fonctionne comme ça ? » dit le cinéaste . A cet égard la scène finale de l’échange de regards entre Eliza et son père , est significative ….

Juste la fin du monde de Xavier Dolan ( Compétition)
Le cinéaste Québecois après Mommy revient donc sur la croisette avec cette fois-ci, comme il l’avait fait pour son film Tom à la ferme , une adaptation théâtrale . C’est la pièce de théâtre écrite par le dramaturge jean- Luc Lagarce en 1990 , sur laquelle il s’est penché et qui à l’évidence est liée aux thémes qui lui sont chers . Celui des relations familailes qui sont au coeur de la plupart de ses films . Et les aborder par le miroir d’un autre regard et d’un auteur qui en décrit avec acuité toutes les nuances et les cruautés qui s’y cachent et qui sont finalement autant de « jets » d’amour irrépréssibles qui ne savent plus se dévoîler . Après Douze ans d’absence pour raisons de carrière et de succès littéraire , Louis ( Gaspard Ulliel ) décide de revenir dans son village natal et retrouver les membres de sa famille pour leur annoncer sa mort prochaîe . C’est la décision et le dilemne que révéle la scène d’ouverture du film qui laisse déja entendre que Louis va devoir affronter les éternelles « disputes » qui en sont le quotidien . Et ça ne va pas manquer dès son arrivée , les mots sous-entendus ou les reproches directs fusent tout aussi vivaces qu’il y a douze ans . Bonjour l’ambiance! . On se demande d’emblée s’il va pouvoir annoncer cette triste nouvelle . On ne lui en laissera pas le temps , mais on devine dans tout ce qui se dit , et surtout dans l’intensité et la vivacité des échanges, que, peut-être on subodore et que l’on retarde volontairement l’aveu , qu’on ne suporterai peut-être pas . l’émotion sous -tendue est là . Dans ces mots qui ne sortent pas ou ont du mal , dans ces coléres ou ces flots verbaux qui ne laissent pas la place à l’autre . Soeurs, frère et mère sont là qui , s’engueulent pour lui ou contre lui , Louis est balloté et subit les coups de colére ( la scène dans la voiture avec son frère / Vincent Cassel ) , ou trouve un peu de compréhension du côté de Catherine ( Marion Cotillard ) la plus réservée et qui a du mal à s’exprimer . « Je voulais que les mots de Lagarce soients dits tels qu’il las avait écrits . Sans compromis . c’est dans cette langue que repose son patrimoine et c’est à travers elle que son euvre a trouvé la postérité. l’édulcorer aurait été banaliser Lagarce » dit le cinéaste dans le dossier de presse. Le défi de Xavier Dolan était de restituer cette texture si particulière de l’écriture de Lagarce , et il a fait le choix de la faire ressortir par une approche des personnages filmés quasiment tout au long de leurs échanges , en gros plans. L’approche des visages et des corps au plus près , fait sourdre la « vérité » des mots et la singularité et la personnalité de chacun . C’est la réussite de son pari qui n’était pas gagné d’avance et la théatralité respectée de ce huis – clos familail entrecoupé d’aérations musicales . C’est du beau travail …

The Happiest Day in the Life of Olli Maki de Juho Kuosmanen . ( Un Certain Regard )
Le premier long métrage du cinéaste Finlandais est l’ocacsion d’illustrer le travail de fond de la Cinéfondation dont le but est de révéler des ciénaste d’avenir . Joho kuosmanen qui en avait été une des laureats en 2007 et 2010 avec ses courts métrages primés , a vu finalement son travail trouver écho et se concrétiser par cette première ouvre dont la cinéfondation a réservé la sélection de son premeir long métrage dans le section Un certain Regard . Et c’est un joli travail qu’il nous a présenté avec ce récit consacré au Boxeur Finlandais , Olli Maki , qui en 1962 tente de dcrocher le titre de champion du monde des Poids plumes . Un événemenst que pays tout entier va suivre avec passion . Le cinéaste en fait un portrait d’autant plus attachant que son héros est un personnage singulier , étranger au monde de la communication et de la Starisation . Et il va découvrir que ce monde n’est pas le sien . Le héros et la Star que veulent en faire les responsables de la boxe et les documentristes chargés d’en faire le portrait . Et c’est justement confronté à cette situation qu’il va prendre conscience de sa particularité et de sa différence dans un Univers de la Boxe professionelle qui voulait en faire une machine à Show Business. S’il aime cette disciplne , il s’en singularise par le fait qu’il n’en fait pas sa priorité et qu’il y a pour lui , une vie en dehors et d’autres prioriétés . Et l’une d’entr’elle il la découvre au moment où justement tout s’agite autour de lui avec ce combat historique , elle a un nom : Raija; une fille dont il est tombé amoureux . S’il se prépare et s’entraîne sérieusement , il ne peut se défaire de l’idée de concrétiser cet amour dont l’achat de la bague de fiançailles le jour du combat est révélateur du double défi à relever . Peu importe pour lui la défaite ce jour là en 1962 face à Donney Moore , il relèvera d’autres défis ( champion d’Europe en 1964 ) et gagnera d’ autres combats au cours d’ une carrière qui a duré jusqu’en 1973. Selon le cinéaste il avait même une certaine éthique » il refusait de mettre son adversaire KO s’il n’y avait pas de raison de le faire et que le combat semblait déja gagné » . Le jeune cinéaste a concoté un joli portrait de ce boxeur assez singulier , resté dans le coeur des classes populaires dont il est issu et a vulu surtout montrer les coulisses de la boxe et des choix de vie d’un athlète » je voulais montrer la boxe comme faisant partie de la vie quotidienne , ne pas la placer au dessus comme une chose symblique ou plus importante » . l’histoire avec Raïja et la restitution d’époque des années soixante ( mode vestimentaire , coiffures , voitures objets , la fête foraine …) sont soignées et relévées par le choix d’une photographie en noir et blanc d’époque , volonté du cinéaste de retrouver la « tésssiture » particulière de l’ image , objet de recherches poussées qui lui ont permis de retrouver des supports péllicule d’époque ( la Kodak Tri X ) , offrant à son film le rendu de ceux des années Soixante . Une belle réussite .
(Etiene Ballérini)
Les films du jour Vendredi 20 Mai 2016:
– The Last Place de Sean Penn ( Compétition)
–The Neon Demon de Nicholas Winding Refn ( Compétition)
–La Larga Noche de Francisco Sanctis de Francisco Marquez et Andrea Testa ( Un Cerratin Regard )
–La Tortue Rouge de MichaPel Dudok De Witt ( Un Ceratin Reagrd )
–Projection des Films Primés de la Cinéfondation ( Salle Bunnuel , 16 h 30 )
Le Photcall du Jour par Philippe Prost :




bravo. Tres bel article th azzo
Date: Fri, 20 May 2016 00:31:08 +0000 To: azzo03@hotmail.com