En Competition Pedro Almodovar et son Julieta séduit la croisette avec cette mère qui cherche à se rapporcher de sa fille , tandis qu’Olivier Assayas et son Personnal Shopper avec Kristen Stewart en employée garde -robe de célebrités a reçu un accueil trés mitigé en projection de presse. A la section Un Certaiegard les belles surprises continuent avec deux oeuvres passionnantes : Voir du pays des soeurs françaises Muriel et Delphine Coulin avec un groupe de soldats confrontés aux séquelles psychologiqus des combats , et Captain Fantastic, histoire d’ une famille alternative soumise à des épreuves et qui vont devoir mettre en questions leur choix de vie … ( voir le photocall du jour, en bas de page )

Julieta de Pedro Almodovar ( Compétition )
Désormais habitué de la croisette depuis près de trois décénnies le cinéaste Espagnol y revient donc avec son nouveau film qui s’inscrit dans la veine de ses mélodrames psychologiques empreints de magnifiques portrait de femmes dont on va suivre ici celui de Julieta une femme et une mère dont on découvre dans la première séquence du film la souffrance qu’elle endure depuis des années de la distance et du rejet dont elle est l’objet de sa fille adolescente qui un jour est partie sans donner de raisons et ne lui a plus jamais donné de ses nouvelles . La rencontre d’une ancienne et les nouvelles que cette dernière lui apprend du mariage de cette fille dont julieta est restée sans nouvelles deouis 12 ans , et des trois enfants qui en sont nés et puis d’une adresse qui pourrait être encore la bonne, si elle n’en a pas changé … Julieta se décide d’ écrire à sa fille pour tenter de renouer et comprendre . Le flash -back qui nous raméne aux jours heureux évoqués par Julieta installent avec leur déroulé de la rencontre dans le train de ce beau jeune homme qui deviendra son mari et donnera naissance à cette enfant qui va sceller une union heureuse qui se décline au fil des jours et des années malgré quelques bémols ( le père qui a une relation avec une autre femme ) vécus apr le couple qui este uni et dont la petite fille , protégée , n’aura pas à souffrir . Mais un jour lorsque surviendra le drame de la mort de son père au pied marin dans une tempête alors qu’elle était en vacances avec une amie de son âge , la donne va changer . Julieta qui la lui annonce et la souffrance vécue ensembe semble de nature à les rappocher… mais un jour julieta aprend que sa fille a décidé de prendre une « retraite » spirituelle , et lorsqu’elle ira la chercher sa retraite terminée , elle apprendra par la directrice de l’établissement que sa fille a décidé de « faire sa vie et qu’elle ne veut plus la voir » . le choc est rude pour julietta qui ne s’en remet tra jamais . Mêm si la vie continuer et qu’elle vit avec un autre homme …
Nous ne vous dévoilerons pas la suite des événemts afin de vous laisser le plaisr de la découverte des raisons qui expliquent le comportment de rejet de julieta par sa fille . Un concours de circonstances et de non-dits « on ne se parlait pas beaucoup « et d’interprétation de comportements ( sur les disputes du couple ) , ou des confidences de la servante de la maison dont les relations avec Julieta étaient assez conflictelles …la petite fille qui s’en fait sa propre interprétation suppose que sa mère lui cache quelque chose sur la mort de son père …et l’éloignement décidé comme une sanction. Pedro Almodovar toujours aussi habile dans l’installation des analyses psychologiques des comportements féminins dont il disille ici encore de jolis portraits nuancés et à la fois déterminés de certaines , servis par une mise en scène au cordeau qui en laisse sourdre tous les recoins psychologiques et les souffrances vécues dont la voix-off qui parfois accompagne son récit , vient encore amplifier le ressenti . Y ajoutant encore quelques petites touches dont il a le secret ( les tableaux , les statuettes , les couleurs du rouge et du noir qui tranchent dans le vif ) et la musique en forme de complainte douloureuse . Maitre de son art , si vous aimez le cinéma du cinéaste vous serez encore une fois ravis …
Personnal Shopper d’ Olivier Assayas ( Compétition )

Maureen ( Kristen Stewart ) est une jeune Américaine qui vit dans la Capitale Française et qui pour y payer son séjour va accepter de devenir la garde-robe d’une célébrité . Elle vit aussi une période particulière suite à la mort récente de son frère jumeau dont elle a du mal à faire le deuil , dautant plus que cette jemmellité qui déjà constitue un attachement particulier , est ici doublée de la particularité que son frère était médium et que ce lien s’ajoute comme un autre lien amplifié de partage qui les lie . Maureen semble avoir éhrité de ce don , en tout cas ce qui est sûr depuis quelque temps c’est qu’elle reçoit sur son portable des méssage anonymes et qu’elle est localisée dans ses déplacements ( Londres .. ) . Maurren quelque peu inquiète joue le jeu et petit à petit elle se fait à l’idée que c’est son frère qui checrhe à communiquer . Olivier Assayas qui aborde une thématique qui ne lui est pas habituelle , celle des films dont les récit sont construits sur le Spritisme , le surnaturel les apparitions de fantômes , ou le fantastique dont son film Sils Maria se faisait un peu l’écho avec cette séquence sur les mutants de l’espace vus par les héroïnes ( Juliete Binoche et Kristen Stewart ) j . Ici la mise en scène dont la beauté plastique est indéniable et l’interprétation billante , distillle pourtant au cour de celle-ci un certain décalage par la sur-utilisation des plans sur les méssages du frère via le portable , par les effets ( visions , bruits , vapeurs …) la dramtisation amplifieé par la dé da Maurren par ns l’apprtement de la célébrité et l’enque policière et l’intérrogation de Mareen …et un final qui ne dénoue pas l’ambiguité . l’adhésion est dès lors quelque peu rendue difficile ce qui explique le mauvais accueil à la séance de presse , alors que , lorsque la mise en scène se débarasse de la surcharge de ses effets , la réflexion sur le réalité , la solitude , le deuil ou encore une certaine fascination de la jeune fille ( les habits de la star qu’elle essaie …) pour le clinquant qu’lle rejette pourtant …
Voir du Pays de Delphin et Muriel Coulin ( Un Certain Regard )

Les deux soeurs cinéaste on fait preuve avec cette aveture cinématograhique d’une certaine originalité abordant le film de guerre spécialité masculine et le thème rarement traité dans le cinéma Français des séquelles psycholgiques de la guerre chez les soldats. Ici c’est au retour d’afghanistan qu’une section de l’armée française ( composée d’hommes et de femmes ) qui y a combattu fait escale du côté de la Grèce ( chypre ) pour y éffectuer pendant trois jours ce que l’armée appelle dasn son jargon « un sas de décompression » destiné à leur faire oublier la guerre . Au cours de ce stage chaque soldat ets amené à dire devant ses compagnos de combat son ressenti sur le vécu des opérations auxquelles il a participé , Une thérapie qui permet de faire face individuellement et collectivement aux événemets traumatisants ( bléssures , morts de certains camarade et , ou ,amis …) et retourner au pays en ayant oublié . Mais ce n’est pas si simple comme l’illustre les multiples scènes ou chacun des participats revient sur cette opération au cours de laquelle la compagnie a été attaquée et qui s’est soldée par des bléssés et des morts . Le slangues qui finissent par se délier et les dit dissensions sur les ordres reçus qui auraient pu minimiser les pertes en ne se repliant pas et sauver des vies . les ordres , amis aussi les comportements en cours d’opération des uns et des autres laissat trasparaître les faiblesses et les peurs , et puis dans ce groupe où troi femmes sont de la partie , le « machisme » ressort dans les comportements . Les soeurs cinéastes brossent un portrait contrasté et sans concéssions de ce qui ressort de ce « sas de décompréssion » qui finit même par attiser les rancoeurs et se révéler pas aussi satisfaisant que celà . La question est posée sans filtre sur les séquelles et les traumatismes qui qu’on le veulle ou non vont persister, même si la mise en pace de cette expérience de « décompréssion » est certainement salutaire. Les cinéastes préccisent en effet » Ces militaires ne s’attendent pas vraiment à ce qu’ils vivent au front , les traumatismes sont d’autant plus violents . Quand ils rentrent ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas forcément traités en héros , la violence qu’ils ont en eux ne demande qu’à resurgir , le stress accuulé , l’hypervigilence onstante , les mauvais souvenirs empêchent une vie au calme, les militaires ne peuvent pas oublier la guerre, Comment réussir à vivre malgré tout » disent -t-elles . Et dans le cadre touristique de chypre et de cette frontière visitée avec la Turquie objet de toutes les surveillances » ici finit l’europe » dira le jeune homme grec rencontré par les trois jeunes femmes . Frontière devenue aujourd’hui porte de sortie des pays en guerre quichent refus et passent par cette frontière . Film d’autant plus passionnat qu’il est servi par uen réalisation trés solide et éfficace qui aborde de font le sujet et sans tabous…

Captain Fantastic de matt Ross ( Un Certain Regard )
Le comédien dont c’est le second long métrage derrière la caméra nous immerge des les première images survlant une forêt de l’espace Américain du Nord-ouest , au coeur de celle-ci et de cette famille qui a chois d’y vivre en marge de la société depuis plusieurs années . la décision des commune des parenst qui ont quiité leurs métiers respectifs pour vivre en harmoie avec leurs idées et éléver leurs enfants de manière alternative ( sport , apprentissage de survie , aux plantes , culture et chasse ; éducation sérieuse basée sur toutes les disciplines ). Le père ( Vigo Mortensen , trés bien ) y veille encore plus particulièrement depuis que sa femme biolaire a été hospitalisée. L’harmonie qui régne et destinée à faire de ses six enfants des adultes déchargés de toutes les « influences » de civilisation moderne polluée par le capitalisme . Mais le destin va venir bouleverser cette belle harmonie et devoir affronter le monde extérieur qui va lettre en cause tut ce qu’ils ont appris . La famille de la mère qui n’a jamais pardonné que son mari l’entraîne dans une telle aventure alternative refuse d’appliquer les volontés du testament de sa fille qui souhaite être incinérée et refuse que le mari et les enfants viennent aux obsèques religieuses pour les perturber . Mais ils s’y rendront quand même et la confrontation avec la belle famille va se révéler extrémement tendue et violente . Les critiques fudent sur l’éducation indigne donnée aux enfants , objet d’une magnifique scène où il les confronte à ceux de sa belle famille portée sur les jeux vidéo et scolairement défaillantsqui seront battus à plate coûture , le triomphe de Ben et des ses enfants alternatifs sera de courte durée, car le mariage religieux qu’il tente de pertuber exhibant le testament de la mère , rendra fou de rage le père de celle-ci qui décide de porter plainte contre Ben et lui faire enlever la garde de ses enfants et tente de les monter contre lui . Contraignat Ben à remettre en cause ses méthodes d’éducation et ce qu’il a appris à ses enfants ….tourné avec une énergie qui traspire à chaue image où le souffle de cette vie alternative se fait l’écho de superbes scènes ( dont celle de la fête consacrée à Noma Chomsky !) ou encore celles , de belle facture comique montrant la confrontation des enfants de Ben lors du voyage qui les enmène aux obsèques de leur mère à cette « civilistion » moderne qu’ils ont appris à fustiger . D’ailleurs ils ne se renieront pas lorsqu’ils seront contraints de faire les choix de leur future vie , comme le montre le fils aîné qui a décidé de ne pas se laisser embarquer par la société de consommation mais de partir à l’éventure dans un pays lointain qu’il ne connapit pas l’ayant choisi en pointa le doigt sur une carte . Sahant que ce qu’il a apris dans avec son père lui sera suffisant . Un beau film que l’on vous conseille d’aller voir à sa sortie prévue en Jullet 2016
(Etienen Ballérini)
Le Programme d’aujourd’hui 18 Mais 2016:
–La fille inconnue de Jean Pierre et Luc dardenne ( Compétition ) –-Ma’ Rosa de Brillante Mendonça ( Compétition) –Le Cancre de Paul vecchiali ( Hors Compétition) –Varoonegi de By Bennam Behzadi ( Un Ceratin Regard ) –Après la Tempête de Hirokazu Kore-Eda ( Un Certain Regard )
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Le Photocall du 17 Mai , par Philippe Prost


[…] Arestrup et André Dussollier. Arte à 20h50. Puis : Neruda de Pablo Larraín à 23h15 sur Arte.Julieta de Pedro Almodovar. Mercredi, Ciné+ Emotion à 20h50Alpha, The Right To Kill de Brillante Mendoza […]