DVD / Hollywood Legends – Episode 1 : Hathaway et King

30 films oubliés ou méconnus signés par les plus grands cinéastes américains édités en DVD par ESC conseils… Que des pépites

ESC CONSEILS a fait le bonheur des cinéphiles en créant cette collection « Hollywood Legends ». Avec 30 DVD pour commencer (espérons que ce n’est qu’un début), les éditeurs ont frappé fort. En puisant dans les productions de 20th Century Fox et Metro-Goldwyn-Mayer, ils permettent la (re)découverte en DVD de films invisibles depuis très longtemps, œuvres rares ou considérées (souvent à tort) comme mineures de grands réalisateurs travaillant à Hollywood. Et la liste des cinéastes et des stars convoqués est impressionnante. Le tout Hollywood de son âge d’or se retrouve au fil de ces 30 longs métrages.

Les Marins orgueilleux
Les Marins orgueilleux

Episode 1 / Hathaway et King : Réhabiliter les deux Henry

MArinsIl faudra bien un jour réhabiliter Henry Hathaway et Henry King , trop souvent considéré comme de bons artisans du cinéma. Il démontrèrent plus d’une fois qu’ils étaient capables de rivaliser avec les grands d’Hollywood. La longue carrière de chacun est jalonnée de films inégaux certes mais elle comporte aussi de belles réussites et quelques pépites incontournables. Les quatre films proposés ici prouvent tout leur talent, la qualité de leurs scénarios, leur grand sens du rythme et de la mise en scène.

Les Marins de l’Orgueilleux (Down to The Sea in Ships), USA, 1949, de Henry Hathaway 
avec Richard Widmark, Dean Stockwell

Capitaine d’un baleinier, le capitaine Joy sait que la mort approche. Avant de quitter ce monde, il aimerait faire de son petit-fils Jed un marin et lui inculquer les valeurs des hommes de mer. Le garçon se prend d’amitié pour le second du navire, Dan Lunceford, dont Joy désapprouve les méthodes. Au fil des aventures et des périls, Lunceford fera preuve de courage et gagnera le respect du capitaine…
Ce très beau film d’aventures initiatiques rappelle le Capitaine courageux signé Victor Fleming 12 ans auparavant. Richard Widmark, toujours exceptionnel, se voit offrir un rôle positif après tant de personnages méchants et dangereux. Les scènes maritimes souvent en transparence et gentiment désuètes, n’en restent pas moins spectaculaires.

 

La Rose noire (The Black Rose), USA, 1950, de Henry Hathaway avec Tyrone Power, Orson Welles, Cécile Aubry, Jack HawkinsRose noire
Rose noire_2Au XIIIème siècle, Walter de Gurnie, noble saxon, tente de se révolter contre les Normands qui occupent sa région natale. Mais, contraint par les évènements à devenir hors-la-loi, il part en Terre Sainte en compagnie de son ami Tristam. Tous deux se lient à Bayan, un seigneur de guerre mongol. Peu de temps après, ils recueillent Maryam, une jeune femme surnommée La Rose Noire, qui s’est enfuie du harem de Bayan.
Une grande réussite. Les superbes images en couleurs servent à la perfection ce beau récit de cape et d’épée où la femme, comme très souvent chez Hathaway, en remontre aux hommes. Un casting impressionnant avec la petite française Cécile Aubry (future réalisatrice de Belle et Sébastien) dont ce sera le seul film américain.

 

stanley-and-livingstone-movie-poster-1939-1020521964Stanley et Livingstone (Stanley and Livingstone), USA, 1939, de Henry King avec Spencer Tracy, Sir Cedric Hardwicke, Nancy Kelly, Walter Brennan, Charles Coburn
1869. Le journaliste britannique Henry Morton Stanley est envoyé par son patron à la recherche du docteur David Livingstone, disparu en Afrique. Au cours de son voyage, il se découvre une âme d’explorateur. Après diverses péripéties, il finit par entendre parler d’un blanc que les gens appellent « docteur », quelque part sur les rives du lac Tanganyika. Il s’agit bien de Livingstone, mais il est malade et trop faible pour rentrer en Angleterre. Les deux hommes se lient d’amitié.

Stanley et Livingstone
Stanley et Livingstone

Remarquable film sur la célèbre rencontre entre le journaliste et le docteur au milieu du continent africain. Une oeuvre historique tout à fait credible servie par un duo de comédiens excellents. King a bénéficié de gros moyens et a su les utiliser à la perfection.

 

king-of-the-khyber-rifles-320x240Capitaine King (King of the Khyber Rifles), USA, 1954, de Henry King avec Tyrone Power, Terry Moore, Michael Rennie
Aux Indes, en 1857. Métis né de mère hindoue et de père anglais, Alan King s’engage dans l’armée brirannique et se voit confier une compagnie. De son côté, Karram Khan, son ami d’enfance, est l’un des chefs de la révolte indienne. Son supérieur confie au capitaine King la mission de retrouver Khan. Le face à face entre les deux amis est inévitable.

Capitaine King
Capitaine King

Ce remake de The Black Watch réalisé par John Ford en 1929 n’a pas à rougir de l’original. Chevauchées, amours interdits, trahisons, batailles sans merci… King réalise un étourdissant film d’aventures.

 

 

Gérard Camy

 

 

 

 

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