Pour en savoir un peu plus ou aller plus loin, avant ou après la séance, ou pour lire, tout simplement…

Charlotte, le film d’animation d’Éric Warin et Tahir Rana, n’est pas l’adaptation du roman,Charlotte, de David Foenkinos (Prix Renaudot et Goncourt des Lycéens), mais ils ont le même thème : la vie et l’oeuvre de Charlotte Salomon, jeune artiste allemande morte à Auschwitz à 26 ans en 1943. Par contre, Couleurs de l’incendie est bien tiré du roman de Pierre Lemaître. Il s’agit du 2e volet de la trilogie inaugurée avecAu revoir là-haut.
L’écrivaine Marie NDiaye est coscénariste de Saint Omer réalisé par Alice Diop. L’histoire de Rama, jeune romancière, qui assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France… Dans La vengeance m’appartient (2021) la romancière racontait l’histoire de Me Susane, 42 ans, avocate, qui reçoit la visite de Gilles Principaux. L’homme qu’elle croit reconnaître est venu la voir pour qu’elle prenne la défense de sa femme Marilyne, qui a commis un crime atroce… Dans son précédent long métrage, un documentaire, Nous, la réalisatrice s’était inspirée du journal de bord de l’écrivain/éditeur François Maspero, illustré de photographies d’Anaïk Frantz, Les Passagers du Roissy-Express.
Tragédie et film noir dans les rues de Naples, Nostalgia de Mario Martone est tiré du livre d’Ermanno Rea.

Dans La Maison (2019), la romancière Emma Becker racontait son expérience dans une maison close de Berlin. Cette autofiction a été portée à l’écran par Anissa Bonnefond.
Ecrivaine, Emilie Frèche (Vivre ensemble),passe à la réalisation avec Les Engagés, sur un homme qui prend en charge un migrant mineur qu’il vient de heurter en voiture et que la police des frontières recherche pour l’expulser. Du film au roman avec :Les Engagés, liberté, égalité, fraternité .
Un western ça se regarde, mais ça se lit également : L’escadron noir de W.R. Burnett, dans la collection initiée et dirigée par Bertrand Tavernier L’Ouest, le vrai chez Actes Sud. Le roman avait été porté à l’écran par Raoul Walsh.
Bertrand Tavernier – Le Cinéma et rien d’autre. A travers quinze témoignages inédits d’artistes et de proches du réalisateur, enrichis d’images et d’extraits de films, Laurent Delmas présente les grands thèmes qui traversent l’œuvre du cinéaste et cinéphile.
J’avais jadis une belle patrie de Lotte H. Eisner. Les mémoires d’une Très Grande Dame du Cinéma. « Peinture d’une époque tourmentée, cet ouvrage raconte aussi la constitution d’une mémoire mondiale du cinéma. Les acteurs principaux du 7e art y sont convoqués, Lang et Langlois bien sûr, mais aussi Murnau, Louise Brooks, John Ford, François Truffaut, Alfred Hitchcock, André Breton, Marlene Dietrich, Erich von Stroheim ou encore Eisenstein ».
Ingmar Bergman – Carnet 1955-2001. Un voyage (…de 1000 pages !) dans l’intimité et l’univers de l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma. »Tour à tour journal intime et exploration du cœur palpitant de la création, ces Carnets nous livrent un autoportrait poignant, celui d’un artiste au quotidien, avec ses moments d’euphorie et d’abattement, à la recherche éperdue de la vérité enfouie, brute et intime, des êtres et des sentiments ».
Patricia Mazuy, l’échappée sauvage de Gabriela Trujillo, Séverine Rocaboy et Quentin Mével. Composé d’un essai introductif et d’un entretien, le livre vous emmène sur les pas d’une réalisatrice qui traverse son époque au galop.
Livre-hommage consacré à Romy Schneider de Guillaume Evin, auquel il faut associer Romy Schneider et Claude Sautet Un coup de foudre créatif de Jean-Pierre Lavoignat « Lorsqu’ils se rencontrent, ni Romy Schneider ni Claude Sautet ne se doutent que chacun vient de découvrir son alter ego. Le metteur en scène a trouvé sa muse, l’actrice son pygmalion. Chacun va magnifier le talent de l’autre. « Cette rencontre, dira Sautet, nous a illuminés tous les deux. »
BB toujours, avec trois ouvrages.Brigitte Bardot la dernière icône de Baptiste Vignol, Brigitte Bardot d’Aurore Nive etBrigitte Bardot Plein la vue de Marie-Dominique Lelièvre (réédition).
Une vie sans tricher, autobiographie de la comédienne Pascale Petit, révélée par Raymond Rouleau dans le film Les Sorcières de Salem, aux côtés de Yves Montand, Simone Signoret, Mylène Demongeot… Une vie incendiée d’Emmanuelle Seigner. « La dernière chose que je pensais faire dans ma vie était d’écrire un livre. Mais j’ai eu besoin de raconter cette histoire folle. L’histoire de ma famille, une famille heureuse et aimante dont la vie a basculé. J’ose espérer que le récit de ces événements permettra de mieux les comprendre. »
Margot Capelier, reine du casting de Corinne Bacharach. L’histoire commence par un coup de foudre. Celui de Marguerite Leibowitch pour les textes de Jacques Prévert. Séduite par son écriture, elle rencontre le poète en 1934 (…). Il la recrute comme assistante, cette collaboration marquant pour celle qui deviendra Margot Capelier le début de “sa vie de cinéma”. Grâce à la pertinence de son regard, à sa curiosité, à son amour pour les comédiens, elle va inventer un métier qui n’existe pas encore en France, celui de directrice de casting.
Mes Mémoires du rêve à reality de Vladimir Cosma. Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, Diva, Le Dîner de cons, Un éléphant ça trompe énormément…L’autobiographie d’un « Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d’orchestre devenu « culte » pour qui : « La bonne musique de films, c’est la bonne musique tout court. Elle se doit d’être à la fois populaire et savante. »

De l’écran à la case. L’Extravagant Mr. Capra BD de Arnaud Michel (dessin et couleur) et Antoine Lassalle (scénario). Une plongée dans le Hollywood des années 1930 pour une aventure savoureuse et mouvementée, librement inspirée de faits réels. Sur Frank Capra voir également ici. Movie ghosts – Tome 1. Sunset, et au-delà de Stephen Desberg et Attila Futaki. Jerry Fifth connaît tous les péchés de la Cité des Anges, des prostituées de Sunset Boulevard aux divas de Hollywood, des producteurs sur le retour aux jeunes acteurs sur le chemin de la gloire. On le paie pour trouver des amants, des enfants illégitimes, des assassins, des assassinés. Orson Welles – L’Inventeur de Rêves.Noël Simsolo et Alberto Locatelli revisitent tout l’univers créatif du cinéaste et le caractère visionnaire de ses œuvres en revenant sur les moments clés de sa carrière.
Du côté des revues et des magazines

Pour la 2e fois cette année, c’est une femme en couverture du n°534 de Première ! Mieux, elle n’est pas liée à un blockbuster ! Il est vrai qu’avec deux Prix à Venise, la sélection pour représenter la France aux Oscars et le Prix Jean Vigo, tout cela avant la sortie dans les salles, le magazine ne pouvait faire l’impasse sur la réalisatrice Alice Diop et son film Saint-Omer. Le dossier du mois. Egalement au programme, Lukas Dhont (Close), qui évoque les œuvres qui l’ont marqué, Valeria Bruni Tedeschi (Les Amandiers), Benoît Magimel (Jack Mimoun et les secrets de Val Verden et Pacifiction : Tourment sur les Îles), Henry Selick (L’Etrange Noël de M.Jack, Coraline) et des retours sur Willow de Ron Howard et Wayne’s World de Penelope Spheeris, ainsi qu’un clin d’œil aux Monty Python.
Les trois films mis en avant par Positif ce mois-ci, accompagnés d’un entretien du réalisateur sont Armageddon Time de James Gray, Les Miens de Roschdy Zem et Nostalgia de Mario Martone. Le chantier de réflexion est consacré à Jean-Luc Godard (JLG l’homme extra-ordinaire du cinéma) et le dossier est consacré à Francesco Rosi (Francesco Rosi grandeur du politique)
C’est Benoît Magimel en Une des Cahiers du Cinéma et une bonne partie de son n°792 porte sur Pacifiction avec deux entretiens, l’un avec le comédien, l’autre avec le réalisateur Albert Serra. Les deux autres films du mois sont Armageddon Time de James Gray (avec entretien du réalisateur) et Les Amandiers (et entretien avec Valeria Bruni-Tedeschi).
Alban Lenoir est en couverture du n°117 de CinemaTeaser. Le mensuel a rencontré l’interprète principal et Guillaume Pierret le réalisateur de Balle Perdue 2, le « Fast and Furious à la française » dont le 1er volet avait cartonné pendant le confinement sur une célèbre plate-forme. Parmi les nombreux entretiens du mois : Andrea Arnold (Cow), Maria Schrader (She Said), Christian Bale (Amsterdam), Darius Khondji (Armageddon Time), John Leguizamo (Violent Night), Sebastian Lelio (The Wonder), Pablo Pauly (Trois nuits par semaine).
Alain Robbe-Grillet,Pier Paolo Pasolini et Jean Grémillon sont au sommaire du n°417-418 de Jeune Cinéma. A l’occasion de la rétrospective de Malavida Louis Malle, gentleman provocateur, la revue a mis en ligne un long entretien que le réalisateur avait accordé en octobre 1987 et publié dans le n°184 de novembre.
La Septième Obsession profite de la sortie d’Avatar : La Voie de l’eau pour consacrer un dossier (80 pages) à James Cameron avec une filmographie commentée. Autre dossier dans ce n° sur les espions et espionnes au cinéma.
Bonnes lectures ;o)
Extraits ou bandes-annonces
Charlotte d’Éric Warin et Tahir Rana
Couleurs de l’incendie de Clovis Cornillac
Au revoir là-haut d’Albert Dupontel
Saint Omer d’Alice Diop
Nous d’Alice Diop
Nostalgia de Mario Martone
La Maison d’Anissa Bonnefond
Les Engagés d’Emilie Frèche
Bowling Saturne de Patricia Mazuy
L’escadron noir de Raoul Walsh
Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau
Alexandre le Bienheureux d’Yves Robert
Diva de Jean-Jacques Beneix
L’As des As de Gérard Oury
Un éléphant ça trompe énormément d’Yves Robert
Amsterdam de David O’Russell
Le Sens de la vie des Monty Python
Close de Lukas Dhont
Les Amandiers de Valeria Bruni-Tedeschi
Pacifiction : Tourment sur les Îles d’Albert Serra
Jack Mimoun et les secrets de Val Verde de Malik Bentalha
L’Etrange Noël de M.Jack d’Henry Selick
Coraline d’Henry Selick
Armageddon Time de James Gray
Les Miens de Roschdy Zem
Balle perdue 2 de Guillaume Pierret
Cow d’Andrea Arnold
She Said de Maria Schrader
Violent Night de Tommy Wirkola
The Wonder de Sebastian Lelio
Trois nuits par semaine de Florent Gouëlou
Louis Malle, gentleman provocateur (6 films restaurés – Les bandes-annonces)
Avatar : La Voie de l’eau de James Cameron.
Philippe Descottes